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Contre le dérèglement climatique : Citoyens du monde, unissez-vous !


Hassan Bentaleb
Vendredi 15 Septembre 2017

 5.000 participants,
80 ateliers, 5 plénières
et 300 intervenants
ont débattu durant
trois jours à Agadir de
16 thématiques : transports, énergies, agriculture, habitat, adaptation/résilience,
planification territoriale,
océan et littoral, financements
et gouvernance, entre autres.


5.000 participants, 80 ateliers, 5 plénières et 300 intervenants ont débattu durant trois jours à Agadir de 16 thématiques : transports, énergies, agriculture, habitat, adaptation/résilience, planification territoriale, océan et littoral, financements et gouvernance, entre autres. C’était l’occasion pour dresser l’état des lieux de la mobilisation des acteurs non étatiques, du progrès de l’action, des difficultés rencontrées mais surtout des axes d’actions existants et des solutions envisageables.
Pourtant, la question de financement a monopolisé le débat. En effet, ce sujet demeure un des points clés du débat international sur le changement climatique à moyen et  long termes, selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). La nature et l’ampleur du défi posé par des réductions soutenues des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’échelle mondiale imposent des solutions rigoureuses et des mécanismes de financement robustes pour la mise au point et le déploiement des technologies d’atténuation et l’adaptation aux incidences du changement climatique. En particulier, d’importantes ressources financières et humaines seront nécessaires pour faire en sorte que les pays en développement soient en mesure de relever le défi du changement climatique tout en développant leur propre économie de façon durable.
Nombreuses sont les interrogations qui entourent cette problématique, à commencer par les sources de financement et le rôle que pourra jouer la société civile pour influencer les processus de décision concernant le financement du climat. En passant par le renforcement des capacités et la préparation de projets, l’ingénierie financière et l’identification des solutions avant d’arriver à la «décentralisation financière» de l’action climat, ou le drainage des financements  à l’échelle locale. Il a été question également de débattre des opportunités de la finance climat territoriale et la façon dont elles sont mobilisées par les acteurs territoriaux ainsi que les solutions qui se réalisent déjà concrètement et leurs impacts sur les territoires.
A ce propos, les acteurs non étatiques réunis au sein du 2ème Sommet mondial « Climat Chance »   appellent à donner plus de visibilité aux meilleures expériences au niveau international, à partager les initiatives, les mettre en débat et au banc d’essai et valoriser les innovations à la fois locales et internationales.
Cet évènement a été également marqué par la déclaration des élus locaux et régionaux d’Afrique qui se sont engagés à intensifier leurs actions respectives contre le dérèglement climatique à travers notamment des politiques favorables à l’environnement et des mesures d’adaptation tout en impliquant tous les acteurs des territoires locaux (citoyens, associations, acteurs économiques…).
Les signataires de cette déclaration ont estimé que la communauté internationale doit reconnaître la spécificité des défis du dérèglement climatique en Afrique, qui   au niveau territorial, doit donner la priorité à l’accès à l’énergie, à l’aménagement du territoire et à la planification urbaine ainsi qu’à des actions d’adaptation.
Les élus locaux d’Afrique soulignent, d’autre part, que la majorité des NDC  devrait se concrétiser au niveau des villes et des territoires, ce qui requiert l’implication des gouvernements locaux et régionaux afin de faciliter la mobilisation et la collaboration de tous les acteurs du territoire pour leur mise en œuvre effective sur le terrain. « Cette déclaration démontre notre volonté et notre implication, en tant qu’élus africains, dans le processus d’engagement du continent dans le combat contre le réchauffement de la planète. Nous ne sommes pas moins engagés que les défis à relever dans les pays développés », nous a déclaré Brahim Hafidi, président du conseil région Souss-Massa.


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