Clôture en apothéose du 38ème Moussem culturel international d'Asilah


Libé
Vendredi 29 Juillet 2016

Le rideau est tombé, mercredi dernier, sur la 38ème édition du Moussem culturel international d'Asillah avec une cérémonie de remise des prix à plusieurs habitants de la ville, ayant marqué de leurs empreintes le quotidien de cette ville du Nord. Entourés de leurs proches, les habitants de la ville se sont succédé à la tribune de la Bibliothèque du prince Bander Bin Sultan pour recevoir des distinctions qui leur ont été décernées par la Fondation du Forum d'Assilah, en récompense de leurs apports à la vie économique, sociale, culturelle et sportive de la ville.
Une dizaine de prix ont été remis par le secrétaire général de la Fondation et le président de la municipalité de la ville, Mohamed Benaïssa, à la maman modèle (une femme au foyer, mère de 6 filles), la femme ouvrière (une paysanne zailachie), le marin de l'année (un pêcheur), l'artisan de l'année (un Maâlem de four), le sportif de l'année (un retraité), le prix de l'environnement à un jardinier, à l'Association de l'initiative du développement durable (catégorie ONG), et à l’enfant de l’année (une fille ayant obtenu la première moyenne dans la région de Tanger-Al Houceima).
M. Benaïssa a également remis les prix du professeur de droit égyptien à l’Université de Georgetown à Washington, Ibrahim Oweiss, récompensant les élèves les plus méritants au baccalauréat dans les branches de science de la vie et et de la terre, des sciences économiques, des lettres et des sciences physiques, ainsi que les prix de l’ambassadeur et du poète bahreïni Takeydine Lbharna au profit de cinq acteurs opérant dans le domaine du développement.
Deux prix de poésie et d'écriture ont été décernés également aux enfants gagnants de "l'atelier d'écriture et d'expression littéraire", dirigé par la poétesse Ikram Laabdi et encadré par l'artiste Ahmed Amraoui, afin de les encourager à l'écriture et à la créativité.
Organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition s'est déclinée en une série de colloques de littérature et de pensée, portant notamment sur "L’intégrité territoriale et la sécurité nationale : le sort de l’Afrique", "La gouvernance et les organisations de la société civile, "Les élites arabes, la religion et l’Etat" et "Le roman arabe et les perspectives de l’écriture numérique", outre un hommage rendu au poète marocain Mohamed Bennis, et une cérémonie de remise du prix Mohammed Zefzaf pour le roman arabe à l'écrivain tunisien Hassouna Mesbahi.
Il a été également question d'ateliers de peinture, d'écriture et d'expression littéraire pour enfants, une exposition de sculpture dans l'espace public de la ville et d'un atelier de design de l'artiste Amina Agueznay.
Les festivaliers ont eu également droit à d’intenses moments d'échange et de partage rythmés de musique et de chant avec des concerts animés par les solistes de l’Orchestre de chambre français, Al Hadra Chechaounia, et un autre dédié à la musique andalouse.

 


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