Clôture en apothéose de Ramadaniat Sidi Belyout

La neuvième édition de «Ramadaniat Sidi Belyout», organisée, du 11 au 18 juillet, à Casablanca, a connu un franc succès et permis de consolider les acquis et d’envisager l’avenir avec optimisme.  Sept jours durant, les habitants de la métropole ont été invités à un ensemble de spectacles artistiques et de manifestations culturelles et sportives. Parmi les moments forts de l’événement, citons les soirées dédiées à la musique andalouse et au malhoun ainsi que le défilé de mode d’habits traditionnels, créés par Aïcha Amine, Leila Serhane et Soufiane Bouzekri Idrissi. L’activité culturelle n’a pas été en reste, puisqu’un salon de calligraphie arabe a été organisé, avec le soutien de l’Association Bassamat des Beaux-Arts et de quelques personnalités dont Abdessalam Kabbaj, Rachid Zizi, Nadia Essqali et Abdessalam Rihani. 

D’autre part, des activités sportives ont également été  au programme de cette neuvième édition : une compétition d’haltérophilie, avec la participation de l’Association «Manbt Al Ahrar». Et une autre de taekwondo, sous l’égide de la Ligue centrale, au plus grand bonheur des amateurs d’arts martiaux. C’est dire que ce festival est ouvert aux nombreux domaines de l’art, de la culture et du sport. 

Les organisateurs ont, par ailleurs, initié une compétition de déclamation du Coran, qui a mis en compétition et révélé de mélodieuses voix parmi les petits apprenants et lecteurs du Saint Coran. Côté théâtre, nombre d’acteurs de talent ont foulé les planches, pour le plus grand plaisir du public. Ainsi  la troupe «Masrah Arklan» a présenté une pièce pour enfants dont le thème traite de la sécurité routière. En parallèle, une soirée artistique, intitulée «Alayla Rouhiya», a été animée par Naima Tahiri, Issaoua et le groupe casablancais de musique andalouse. Ce festival a été l’occasion d’organiser  un récital poétique. Celui-ci a été animé par Aliya Idrissi, et a connu la participation des poètes Fatiha Morchid et Morad Qadiri.

Pour ce qui est du cinéma, la soirée du 17 juillet a été exclusivement consacrée au septième art, avec la projection du long métrage « Le coiffeur de Derb El Foqara », de Mohamed Rekab, suivi d’un débat autour du film. Et ce avec la participation  de la Ligue nationale des cinéclubs au Maroc.

Autre fait marquant de cette édition, et non des moindres, l’hommage rendu à l’artiste peintre Abdelhay Mellakh, à travers une rencontre sous le thème «L’expérience d’un talent».  

«C’était une rencontre fructueuse, à laquelle ont pris part un bon nombre de mes admirateurs et une belle brochette d’artistes et de décideurs dans le domaine de la culture. Je tiens donc à remercier Kamal Daissaoui, président de l’Arrondissement de Sidi Belyout, pour cette  initiative», a déclaré Abdelhay Al Malakh à Libé. Et d’ajouter :«Les précédentes éditions ont rendu hommage à des musiciens, des cinéastes, et des écrivains… Il était donc temps de célébrer un artiste peintre».

Il est à rappeler que cette neuvième édition, organisée en partenariat avec le Conseil de la ville et le soutien du ministère de la Culture, a investi plusieurs espaces à Casablanca, tels que  l’Ecole des Beaux-Arts et le Complexe culturel de Sidi Belyout,  ainsi que des espaces improvisés en plein air.