Cinéma : “Izorane” remporte le Grand prix du Festival de Sidi Bel Abbass en Algérie


Nour-Eddine salouk
Mardi 20 Janvier 2009

Cinéma : “Izorane” remporte le Grand prix du Festival de Sidi Bel Abbass en Algérie

Le film marocain “Izorane” du réalisateur Az Al Arabe Alaoui Lamharzi a remporté le Grand prix du film amazigh à la 9ème édition du Festival de Sidi Bel Abbass en Algérie, organisé du 11 au 15 janvier dernier. La presse et la télévision algériennes ont plébiscité le film entre les 18 courts métrages retenus pour la sélection officielle. Le président du jury, Ali Mouzaoui, a considéré le dernier film d'Az Al Arabe Alaoui, “Izorane” comme « un tournant dans le cinéma de par sa force expressive, sa poéticité et le style de sa réalisation, sa musique spirituelle attractive et le jeu de ses acteurs », avant de conclure «C'est une œuvre cinématographique marocaine. »
Il est à noter que, pour rester fidèles au principe du Festival et n'ayant pas retrouvé les principes de sélection appliqués aux courts métrages dans les longs métrages sélectionnés, les membres du jury ont jugé inopportun de décerner un prix à cette catégorie pour « garder une crédibilité ».
 Contacté par téléphone, le réalisateur Az Al Arabe Alaoui, primé à ce Festival, s'est félicité de cette distinction qui s'ajoute aux nombreux prix décernés à son film à l’étranger, et d'ajouter: « Ce prix a une résonance très particulière parce qu'il émane d'un pays voisin frère et d'un jury diversifié, jouissant d'une grande crédibilité ».
Le jury du Festival comptait en plus de son président et réalisateur Ali Mouzaoui, le scénariste algérien Kada Kader, l'écrivain turc Nadim Gürsel, l'écrivain algérienne Ahmiss Oukssil Djouhir, le musicien et compositeur algérien Safy Boutella, Dr Erneste Papin et Dr Slimane Hachi de France et le directeur du Festival d'Amiens en France.
“Izorane” raconte l'histoire de Titrite vivant dans un vieux chalet en pleine montagne, à moitié paralysée, souffrant silencieusement suite à un accident de voiture au cours duquel elle a perdu son père. La jeune femme issue d'un mariage mixte, d'un père d'origine amazighe et d'une étrangère qui va abandonner sa fille, se retrouve seule avec sa grand-mère Dihya qui tente de la soutenir en dépit de son âge avancé.
Titrite supportant mal cette déchéance, cette souffrance et constamment ballottée entre ses cauchemars et ses rêves éveillés,  finira par rencontrer  un beau chevalier qui se manifestera en l'image de son défunt père avec qui elle va avoir  le courage de partir vers une  mort douce.



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