-
La DIDH tient une séance de travail avec le président de l’Assemblée parlementaire du CdE
-
Piètres gags à l’algérienne
-
Augmentation des salaires des enseignants
-
Les dimensions géoéconomiques des espaces maritimes de l'Afrique atlantique sous la loupe d’experts à Rabat
-
Hausse de la pluviométrie de 9% par rapport à 2023
« Le remaniement, dit-il, est devenu plus que jamais une nécessité. Au niveau du Conseil national, nous avons élaboré un mémorandum que nous présenterons le moment venu à la coalition gouvernementale. Document dans lequel nous expliquons clairement notre position et surtout les raisons de la nécessité d’un remaniement ministériel. » Par bigophone interposé, Hamid Chabat a précisé à « Libé » que la direction du Parti de l’Istiqlal est déçue du rendement du gouvernement en place depuis presque une année. Et d’ajouter que la majorité s’est mise d’accord sur un programme défini mais qui n’est pas exécuté comme le veut la nouvelle direction du parti de la Balance. « Nous nous sommes engagés lors de la campagne électorale ainsi que pendant la course à la tête du parti à œuvrer pour une politique socioéconomique vu la conjoncture que vit le pays mais dans la réalité, nous sommes devant une mentalité qui refuse le dialogue avec toutes les composantes de la société, d’où les conflits et les protestations sociaux qui règnent ces derniers temps dans le pays. » a-t-il souligné. Hamid Chabat a précisé qu’il est facile d’avoir une Constitution mais c’est l’opérationnalisation de ses dispositions qui est plus important et qui nécessite des concertations et la participation de toutes les composantes politiques qu’elles soient de la majorité ou de l’opposition. « Ce qui n’est pas le cas », affirme le numéro un du Parti de l’Istiqlal qui a déclaré à « Libé » que l’on a aujourd’hui affaire à un gouvernement qui se distingue par une absence de décisions politiques, une lenteur dans l’action et une certaine cacophonie politique. «On est devant un gouvernement administratif et technocrate. On constate également l’absence d’un dialogue social, ce qui entraîne le pays dans une situation difficile. Quand il s’agit de l’intérêt suprême du pays, il devient nécessaire de se mettre autour d’une table pour tenter de sortir de la crise. Avec le gouvernement d’alternance, la crise était plus grave et plus profonde mais le dialogue national et la concertation ont permis au Maroc de s’en sortir ».Le Secrétaire général de l’Istiqlal a, par ailleurs, précisé que la direction attend le IXème Congrès de l’USFP pour plus de concertation avec ses alliés dans la Koutla en vue d’approfondir le débat sur le type de remaniement nécessaire. « Libé » a également demandé au maire de Fès de s’expliquer sur cette fameuse copie de Tour-Eiffel dressée dans la capitale spirituelle avant de disparaître mystérieusement. Il a répondu que la Tour-Eiffel fassie changera de place du côté de l’environnement de l’Université euro-méditerranéenne où l’on érigera d’autres copies de monuments historiques du monde.