Nouvelle représentation de la pièce «Goullou… !»
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Nadia Benayad, Ghizlane Benjamâa, Jamila El Haouni, Iman Reghaye, Jalila Talemsi et Meryem Zaïmi montent à nouveau sur les planches, pour une nouvelle représentation de la pièce de théâtre «Goullou… !».
Mise en scène par Imane Zerouali, cette pièce sera donnée en représentation, ce soir (jeudi 19), à 20h, au Théâtre national Mohammed V, à Rabat. L’occasion pour le public d’apprécier une création inspirée d’une œuvre de Driss Ksikes, «Pas de mémoire … mémoire de pas», et qui nous plonge dans l’univers de six femmes essayant de démêler leurs maux à travers des images qui s’imposent à leur mémoire perdue.
«Quand j’ai écrit «Pas de mémoire … mémoire de pas», en 1998, j’ai essayé de répondre à une envie profonde chez Imane Zerouali, qui m’avait jusqu’alors subjugué par son jeu et son charisme sur scène, d’incarner seule sur scène les maux de la femme marocaine par des mots et des silences », écrit Driss Ksikes.
«Quand, douze ans plus tard, la même Imane Zerouali émet le souhait de monter la même pièce avec plusieurs femmes sur scène, et faire éclater la voix du personnage allégorique et singulier, Elle, dans sa langue maternelle, j’ai été confronté à un double défi. Un, détecter les lignes de fuite à partir desquelles la voix du monologue pouvait être retraduite en voix plurielles. Deux, chercher comment trouver les équivalences de la langue mi-poétique mi-métaphorique du texte dans la darija», se souvient-il encore.
Proposé par Arts Academy et Dabateatr, en partenariat avec le Théâtre national Mohammed V, «Goullou… !» livre ici l’expérience d’un nouvel espace théâtral. A travers une histoire qui ne laisse pas indifférents les spectateurs.
Il faut dire que cette pièce est «une introspection dans la mémoire de la femme qui tente de comprendre et de démêler les contradictions d’une éducation schizophrène à double sens: un retour vers un passé conservateur ou un combat permanent pour un libre arbitre souvent confisqué?», soulignent les organisateurs.
La pièce, qui bénéficie du soutien de l’Institut français au Maroc, a déjà séduit le public lors de sa première représentation en mars dernier. Cette nouvelle représentation devait, une fois encore, plonger les spectateurs dans cet univers.
«Goullou…!» bénéficie de la collaboration artistique de Salima Moumni. Avec Mehdi Pyro (régie générale), Abdelhay Seghrouchni (scénographie) et Landri Hilairet (création musicale).
Mise en scène par Imane Zerouali, cette pièce sera donnée en représentation, ce soir (jeudi 19), à 20h, au Théâtre national Mohammed V, à Rabat. L’occasion pour le public d’apprécier une création inspirée d’une œuvre de Driss Ksikes, «Pas de mémoire … mémoire de pas», et qui nous plonge dans l’univers de six femmes essayant de démêler leurs maux à travers des images qui s’imposent à leur mémoire perdue.
«Quand j’ai écrit «Pas de mémoire … mémoire de pas», en 1998, j’ai essayé de répondre à une envie profonde chez Imane Zerouali, qui m’avait jusqu’alors subjugué par son jeu et son charisme sur scène, d’incarner seule sur scène les maux de la femme marocaine par des mots et des silences », écrit Driss Ksikes.
«Quand, douze ans plus tard, la même Imane Zerouali émet le souhait de monter la même pièce avec plusieurs femmes sur scène, et faire éclater la voix du personnage allégorique et singulier, Elle, dans sa langue maternelle, j’ai été confronté à un double défi. Un, détecter les lignes de fuite à partir desquelles la voix du monologue pouvait être retraduite en voix plurielles. Deux, chercher comment trouver les équivalences de la langue mi-poétique mi-métaphorique du texte dans la darija», se souvient-il encore.
Proposé par Arts Academy et Dabateatr, en partenariat avec le Théâtre national Mohammed V, «Goullou… !» livre ici l’expérience d’un nouvel espace théâtral. A travers une histoire qui ne laisse pas indifférents les spectateurs.
Il faut dire que cette pièce est «une introspection dans la mémoire de la femme qui tente de comprendre et de démêler les contradictions d’une éducation schizophrène à double sens: un retour vers un passé conservateur ou un combat permanent pour un libre arbitre souvent confisqué?», soulignent les organisateurs.
La pièce, qui bénéficie du soutien de l’Institut français au Maroc, a déjà séduit le public lors de sa première représentation en mars dernier. Cette nouvelle représentation devait, une fois encore, plonger les spectateurs dans cet univers.
«Goullou…!» bénéficie de la collaboration artistique de Salima Moumni. Avec Mehdi Pyro (régie générale), Abdelhay Seghrouchni (scénographie) et Landri Hilairet (création musicale).