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En attendant que cette collaboration s’étende aux quatre coins du pays, les Casablancais seront les premiers à jouir d’une plus grande aisance au moment de commander leur moyen de transport, puisqu’un seul clic suffira désormais pour réserver un taxi. De quoi leur faciliter vraiment la vie, au vu de la crise de transport que connaît la capitale économique. Et ils ne seront pas les seuls à en profiter.
Les chauffeurs privés ont également accueilli la nouvelle avec un grand soulagement. « Enfin, le problème est résolu », a souligné l’un d’entre eux. En effet, l’accord est synonyme d’apaisement car, un temps, la chasse aux sorcières organisée par les chauffeurs de taxi contre ceux de Careem avait failli basculer dans l’horreur. « Cet accord est d’une grande importance pour nous. Malgré la concurrence qui va devenir de plus en plus aiguë, les conditions de travail seront bien meilleures. Fini les guet-apens utilisés par les taxis pour nous coincer, en se faisant passer pour des clients. Fini les problèmes maintenant », s’est réjoui notre interlocuteur.
D’ailleurs cet aspect a été important au moment de trouver un terrain d’entente entre Careem et les syndicats de taxi, comme révélé dans le communiqué par Ibrahim Manna, directeur général des marchés émergents chez Careem. «Oublions les conflits qui nous séparaient auparavant ; cet accord souligne notre engagement à travailler main dans la main avec les taxis afin d’améliorer les services du secteur des transports au Maroc... Je souhaite la bienvenue aux taxis marocains et aux nouveaux capitaines de taxi au sein de la grande famille Careem », a-t-il précisé.
En face, même son de cloche de la part du secrétaire de l’UNT de la région Casablanca-Settat :«Nos membres ont exprimé leur souhait de profiter des applications de transport disponibles et faire partie intégrante du concept de Smart City. Ensemble, nous avons fait le choix d’une application forte et fiable. Nous estimons que Careem est la seule entreprise avec laquelle nous pouvons travailler sereinement aujourd’hui. D’ailleurs, nous sommes en discussion depuis le mois de mai pour parvenir à un accord. C’est désormais chose faite ».
Une satisfaction amplifiée par les différents avantages dont bénéficieront les chauffeurs de taxi. A savoir, une couverture médicale, des formations régulières, sans oublier qu’ils profiteront des accords liant Careem à plusieurs sociétés pétrolières, concessionnaires automobiles, institutions financières et opérateurs de téléphonies.
Après qu’Uber a plié bagages, Careem a eu le champ libre pour mettre à profit une expertise acquise en six ans, à travers un vécu dans 15 pays et plus d’une centaine de villes à travers le monde, et dont les résultats ont été plus que satisfaisants. Preuve en est, la création de plus d’un million d’opportunités de travail dans la région MENA, dont des personnes aux profils divers et variés. Résultat? Les services proposés par Careem ont suscité un réel enthousiasme aussi bien chez les 100.000 utilisateurs revendiqués par la société, que chez les capitaines (chauffeurs) qui seraient au nombre de 1000.
Et comme la réussite a de tout temps alimenté des convoitises, celle de Careem, combinée à la désaffection d’Uber, a permis de rendre le marché de transport attrayant puisqu’il y a quelques mois, plusieurs applications ont fait leur apparition, dont Hezz Taxi, Heetch et Blinc, pour le plus grand bien des utilisateurs.