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En réponse à plusieurs informations relayées sur les réseaux sociaux qui évoquaient un éventuel manque de cahiers mis en vente, l’AFCM a publié un communiqué à travers lequel elle affirme le contraire, tout en assurant « qu’à ce jour, l’achalandage de tous les points de vente est assuré et les producteurs locaux couvrent le besoin national en cahiers de manière régulière et constante”.
Il est évident que la rumeur qui s’est propagée comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux puise sa source dans deux points distincts qui s’accordent sur un aspect commercial. Le premier a trait à la hausse à hauteur de 40% du cours mondial du papier. En effet, il est passé de 760 euros (8.335 dirhams) en janvier à 1.050 euros (11.515 dirhams) par tonne à fin juin 2018, comme cela a été indiqué dans ledit communiqué. Un point que l’AFCM a nuancé, arguant que « l’impact de cette hausse sur le marché marocain est insignifiant et est en deçà du prix des intrants ».
Le second point déconstruit par l’AFCM a, quant à lui, pour moteur les mesures antidumping provisoires sur les importations de cahiers tunisiens. Ces mesures avaient été décrétées par le ministère de l’Industrie en réponse aux résultats d’une enquête menée par le ministère de tutelle et ouverte en mai 2017 sous les pressions conjuguées d’un trio de producteurs marocains de cahiers, en l’occurrence Mapaf, Medpaper et Promograph. En cause, le recours au dumping par les producteurs tunisiens.
Toutefois, il n’y aura « aucun lien de cause à effet entre l’instauration de mesures antidumping contre le cahier tunisien par le gouvernement marocain et la hausse constatée sur les prix du cahier » a-t-on annoncé dans le communiqué. D’ailleurs, un doute subsiste sur l’application effective des mesures antidumping. En effet, les statistiques officielles de l’Office des changes estiment à 5.000 tonnes, la quantité de cahiers tunisiens importés par le Royaume. Une réalité renforcée par l’AFCM qui souligne dans son communiqué que cette importation réalisée durant le premier semestre 2018 a justement été actée afin de combler la demande du marché local. Ce qui est en soi, une action qui s’accorde avec la volonté de l’Association des fabricants de cahiers du Maroc. “L’AFCM ne cesse et ne cessera d’œuvrer pour couvrir l’ensemble du besoin national de manière régulière, suffisante et au meilleur prix”, a conclu le communiqué. En d’autres termes, ce n’est pas pour demain qu’il y aura une prolongation des vacances estivales à cause d’une pénurie de cahiers. Il n’y aura pas de quoi s’inquiéter outre mesure.