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Parution
L'ouvrage "Ne mange pas ce livre. Mali, Mauritanie, Maroc...les enjeux des manuscrits au Sahara", de Romain Simenel, vient de paraître aux Editions La Croisée des chemins, Collection Le Royaume des idées. Ce livre, comme l'indique une note de présentation, évoque "l'arrivée, à la fin des années 1990, de nouveaux acteurs, prédicateurs pakistanais ou fondations du Golfe, qui, non seulement déstabilise un fragile équilibre social, mais, aussi, provoque une véritable chasse aux manuscrits. Chasse qui pourrait paraître une tentative d'effacement des traces historiques - et des ressources- de ce que fut la haute civilisation saharienne''. ''Ces mêmes récents prosélytes, de plus, fournissent le terreau idéologique nécessaire à l'apparition de groupes extrémistes''. Ce qui fait dire à Romain Simenel, ethnologue, que ''l'action militaire contre ces derniers groupes armés ne peut être, dans le meilleur des cas, que le traitement d'un symptôme, mais pas une solution à une crise bien plus menaçante, que signe et manifeste le destin des manuscrits du Sahara".
Farid Belkahia
pL'Union des écrivains du Maroc (UEM) a rendu hommage à feu Farid Belkahia, décédé jeudi dernier à Marrakech des suites d'une longue maladie, et qui fut un pionnier et un précurseur ayant consacré sa vie à l'art et contribué au rayonnement artistique du Maroc à l'échelle internationale. Dans un communiqué, l'UEM met en relief le parcours artistique d'un homme hors pair qui a marqué profondément de son empreinte la scène artistique nationale et internationale. Né en 1934 à Marrakech, Farid Belkahia s'initie à l'art grâce à son père qui fréquente les milieux artistiques étrangers et se lie aux peintres Antoine, Olek, Jeannine Teslar et Nicolas de Staël. Il partira en 1959 étudier l'art à l'Ecole des Beaux-Arts à Paris et à l'Académie de Théâtre à Prague où il étudie la scénographie.
De 1962 à 1974, il est nommé directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Casablanca où il rénove le concept de l'art et de son enseignement en s'entourant d'une équipe de pionniers, dont les peintres Melehi, Chebaa, Azema, Hamidi, Hafid et des historiens de l'art comme Toni Maraini et Bert Flint.