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Soirée
L'Ensemble de musique du Moyen-Orient de l'Université William et Mary a gratifié le public d'une palette de morceaux de musique gharnatie, lors d'une soirée qu'il a animée jeudi au Théâtre national Mohammed V de Rabat, dans le cadre d'une tournée au Maroc.
Le groupe américain comprend notamment la directrice du département de la musique à l'Université William et Mary (la deuxième plus ancienne université aux Etats-Unis), Anne Rasmussen, et le chanteur principal, Jonathan Wesserman, qui a soutenu une thèse universitaire sur la musique gharnatie.
Lors de cette soirée, l'orchestre Baraim Al Andalous, composé de onze enfants qui poursuivent leurs études à l'école de musique gharnatie de Rabat, a également interprété des morceaux, sous la direction de Nasrallah Chaabane.
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Alaoui, président de l'Association Riad Al Andalous pour l'art et la culture, a indiqué que l'école, qui propose des cours gratuits aux enfants pour apprendre la musique gharnatie, a été créée suite au succès de l'école de la musique gharnatie d'Oujda.
Aznavour
Aznavour avait bien prévenu: "J'ai arrêté de fêter mon anniversaire à 50 ans". Et "la salle de Berlin était libre ce jeudi soir, c'est un hasard".
A part un début d'"Happy Birthday" chanté par le public à son entrée sur scène, et une douzaine de bouquets, le 90e anniversaire de Charles Aznavour, dernier "grand" de la chanson française, fut donc, comme il le voulait, "une journée normale de travail".
"J'ai la voix que j'avais lorsque j'avais 20 ans", lance-t-il en guise d'introduction. "Or j'ai plus de quatre fois vingt ans. Et on me disait que j'avais une voix exécrable à l'époque!"
Avec cette pirouette, il présente à l'avance ses excuses pour une voix qui a évidemment du mal à atteindre les notes un peu hautes.
Le public de l'O2 World, quelque 4.000 personnes généralement plus jeunes que lui et qui connaissent ses chansons par coeur, pardonne tout d'avance.
Son énergie est intacte pour attaquer le spectacle avec sa chanson hommage, "Les immigrants", mais la soirée est ensuite plus nostalgique: "I didn't see the time go by", "La jeunesse", "Il faut savoir", "Les plaisirs démodés", "La bohême"...