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D’après Mohammed Malal parlementaire d’Essaouira, président de la commission de l’enseignement, de la culture et de la communication au sein de la Chambre des représentants et quatrième vice-président du conseil de la région Marrakech-Safi, les parties signataires s’acheminent vers la réalisation de ce projet scientifique, porteur de grandes opportunités de développement de la ville. L’avancement du projet dépend actuellement du choix du terrain censé abriter ce complexe universitaire en vue de combler un manque en matière d’enseignement supérieur.
«Nous ne pouvons que nous réjouir de cet acquis qui récompense enfin la longue et rude bataille qu’ont mené associatifs, médias et mécènes de la ville dans ce sens. Les jeunes de la province ainsi que leurs familles ont payé cher le prix de cette injustice qui n’a que trop duré», nous a déclaré un acteur associatif à Essaouira.
Par ailleurs, Mohammed Malal a révélé la programmation, dans le même cadre, d’un projet de construction d’un nouvel hôpital dans la province d’Essaouira. Une structure sanitaire qui assurera des services de proximité de qualité aux habitants de la zone Chiadma, et allégera à l’occasion la grande pression que subit le seul Centre hospitalier provincial dont dispose la province.
«Avec un hôpital à Tamanar, un autre à Chiadma plus le CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah, je pense que nous allons vers la résolution de bon nombre de problèmes sanitaires dont souffrent les 400 mille habitants de la province depuis plusieurs années», s’est réjoui un habitant de la ville.
Effectivement, Essaouira connaît actuellement de sérieuses lacunes au niveau des services sanitaires : déficit en ressources humaines, problèmes logistiques, conditions géographiques difficiles, corruption, absentéisme, entre autres. Le projet en cours d’élaboration contribuera sûrement à la résolution des questions logistiques en attendant que le ministère se penche sur les autres problèmes.