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“C’est un très bel album, très personnel, à son image”, confie à l’AFP Lyès, fils de Rachid Taha, à propos de “Je suis africain”, disque qui sort ce vendredi, sur lequel son père travaillait quand il est décédé il y a un an. “J’ai supervisé la finition avec Toma Feterman (à la réalisation en studio, co-fondateur du groupe La Caravane Passe), pour que le projet ne tombe pas à l’eau”, détaille Lyès, producteur et DJ. Rachid Taha est mort à 59 ans d’une crise cardiaque, dans la nuit du 11 au 12 septembre 2018, alors qu’il mettait la dernière main à cet album.
“Tous les morceaux étaient prêts, avaient été validés, il n’y a eu aucune modification”, ajoute son fils, 34 ans. “Mais l’ordre des chansons n’était pas défini, le « réal » (Toma Feterman) y a une grande part, Toma a fait le meilleur choix dans le déroulement”. Le dernier morceau s’appelle... “Happy end”. “Ça c’est clair, ça reste un « happy end ». Mon père laisse une marque dans ce monde, avec tous ses albums passés mais aussi cet album posthume, car on n’est pas allé chercher des anciens enregistrements”, insiste Lyès qui ne cache pas les instants douloureux quand les enceintes ont libéré en studio les derniers enregistrements de son père. “C’était très difficile, mais c’était très important, il fallait mettre la tête dans le guidon, pour finir l’album et puis pour le défendre en interview maintenant, je n’ai pas vraiment eu le choix, c’était une mission”.
Et maintenant qu’elle est accomplie? “Je suis très fier de cet album, et aujourd’hui, l’album voit le jour et je ressens de la sérénité, quelque part on va aller de l’avant. Inconsciemment, ça permet de faire son deuil, oui”. On y retrouve tout ce qu’aimait cette figure du rock français des années 1980 - qui avait repris avec son groupe Carte de Séjour “Douce France” de Charles Trénet - devenue la voix passionnée du raï et du chaâbi de son Algérie natale.
“Tous les morceaux étaient prêts, avaient été validés, il n’y a eu aucune modification”, ajoute son fils, 34 ans. “Mais l’ordre des chansons n’était pas défini, le « réal » (Toma Feterman) y a une grande part, Toma a fait le meilleur choix dans le déroulement”. Le dernier morceau s’appelle... “Happy end”. “Ça c’est clair, ça reste un « happy end ». Mon père laisse une marque dans ce monde, avec tous ses albums passés mais aussi cet album posthume, car on n’est pas allé chercher des anciens enregistrements”, insiste Lyès qui ne cache pas les instants douloureux quand les enceintes ont libéré en studio les derniers enregistrements de son père. “C’était très difficile, mais c’était très important, il fallait mettre la tête dans le guidon, pour finir l’album et puis pour le défendre en interview maintenant, je n’ai pas vraiment eu le choix, c’était une mission”.
Et maintenant qu’elle est accomplie? “Je suis très fier de cet album, et aujourd’hui, l’album voit le jour et je ressens de la sérénité, quelque part on va aller de l’avant. Inconsciemment, ça permet de faire son deuil, oui”. On y retrouve tout ce qu’aimait cette figure du rock français des années 1980 - qui avait repris avec son groupe Carte de Séjour “Douce France” de Charles Trénet - devenue la voix passionnée du raï et du chaâbi de son Algérie natale.