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Piloté par Australia Pork limited, l'organisme national de recherche et de promotion des éleveurs de porcs, ce projet vise à examiner la façon dont les robots pourraient établir des niveaux de risque de résistance antimicrobienne.
"Des robots spécialisés seront utilisés pour isoler, compter et caractériser un grand nombre de bactéries présentes dans les déjections animales", a précisé le ministre de l'Agriculture, Barnaby Joyce, dans son communiqué.
"Ils identifieront et cultiveront des milliers de bactéries individuelles afin de déterminer la présence et la répartition d'une résistance antimicrobienne à l'échelle du troupeau et à l'échelle nationale", ajoute le texte.
La résistance antimicrobienne (RAM) est l'une des menaces majeures à laquelle l'agriculture mondiale doit faire face aujourd'hui. Une menace que la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) caractérise comme étant "de plus en plus inquiétante pour la santé humaine et animale". "Minimiser le développement de la résistance antimicrobienne au sein du bétail et des animaux de compagnie est une priorité importante pour l'industrie", assure Barnaby Joyce dans le communiqué. L'Australie a déjà pris des mesures pour lutter contre ces résistances, notamment en interdisant plusieurs classes d'antibiotiques pour bétail. Si le projet annoncé concerne le secteur de la viande de porc et de poulet, le ministre a toutefois précisé qu'il a "le potentiel pour être utilisé comme modèle pour d'autres secteurs animaliers et pour une surveillance continue".
Egalement cité dans le communiqué, Andrew Spencer, le directeur d'Autralian Pork limited, a indiqué que le résultat de ce travail de recherche permettra à l'industrie "de fournir une preuve solide" pour étayer ses affirmations et "affirmer son leadership". L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment alerté sur la résistance aux antimicrobiens, parfois appelée antibio-résistance, qui "compromet la prévention et le traitement efficaces d'un nombre croissant d'infections dues à des bactéries, des parasites, des virus et des champignons" et "constitue une menace croissante pour la santé publique dans le monde" en mettant "en péril les progrès de la médecine moderne".