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Dans le milieu urbain, elle a augmenté de 1,9% à 4,4% sur la même période.
Cette évolution s’explique par plusieurs facteurs dont essentiellement le recours de plus en plus accru des ménages à l’enseignement privé, a indiqué BAM.
La proportion des enfants scolarisés dans des établissements privés atteint en effet 86,6% en 2017 au niveau du préscolaire tandis que dans le cycle d’enseignement primaire, elle s’est située à 16,7% au lieu de 4,4% en 2001. L’augmentation du coefficient budgétaire de l’enseignement est également attribuable à la généralisation de la scolarisation et au prolongement de sa durée ainsi qu’à l’accroissement relativement rapide des prix de l’enseignement. Sur ce dernier point, les données de l’enquête nationale sur les prix permettent d’appréhender leur évolution en distinguant les niveaux de scolarisation.
Ainsi, entre 2007 et 2017, les prix de l’enseignement ont enregistré une augmentation de 44%, soit un rythme trois fois plus rapide que celui de l’indice des prix à la consommation qui était de 15% sur la période.
Par niveau de scolarisation, cette hausse a été plus importante pour l’enseignement préélémentaire, primaire et secondaire qui a connu une progression des prix de près de 53% contre près de 27% pour l’enseignement postsecondaire et supérieur.
Par ville, les augmentations les plus importantes des prix sur la période ont été enregistrées à Marrakech avec un taux d’accroissement de 63,7% suivie par Fès avec 61,9%. Les plus faibles ont été observées à Kénitra avec 15,7% et à Safi avec 16,2%.