-
Les efforts du Maroc salués à Budapest
-
Le Maroc et l’Italie signent l’Accord sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire
-
La Cour de cassation confirme l’inéligibilité d’Abdellatif Yako à la présidence du Conseil régional des notaires de Casablanca
-
Retraite et droit de grève en pierre d’achoppement
-
L’approche algérienne promouvant le séparatisme et la déstabilisation désormais isolée
Rachid Rafaa était recherché depuis le 27 juillet après avoir disparu du domicile qui lui était assigné dans la commune de Morne Rouge, au nord de cette île française des Antilles.
Il a été arrêté dans cette commune par des troupes d'élite de la gendarmerie dimanche soir (lundi à 00H45 en heure GMT), a-t-on précisé de même source.
L'homme a été présenté lundi à un juge d'instruction, et mis en examen (inculpé) "pour les faits de non-respect de l'assignation à résidence par étranger faisant l'objet d'un arrêté d'expulsion", a précisé un communiqué du procureur de la République de Fort-de-France publié vers minuit (22H00 GMT). Il a été placé en détention provisoire, a précisé le procureur.
"Les investigations se poursuivent pour connaître les conditions dans lesquelles il a séjourné en Martinique depuis sa fuite", ajoute le communiqué.
Selon la maire du Morne-Rouge, Jenny Dulys, l'homme "a été retrouvé dans les bois" proches. Rafaa, 40 ans, était assigné à résidence dans cette commune depuis mai 2014.
Selon une fiche de renseignement et de recherches de la gendarmerie française circulant sur les réseaux sociaux, "les autorités marocaines le soupçonnent d'être lié à des responsables d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), (qu'il) aurait aidés à diffuser leurs messages via internet".
Pour les services français de lutte contre le terrorisme, selon ce même document, cet homme était connu pour "son appartenance à la mouvance jihadiste internationale".