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S'exprimant à l'issue d'une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, le responsable européen a souligné que l'objectif de cette visite est de dynamiser le dialogue politique entre le Maroc et le Parlement européen, ajoutant que l'UE a conclu avec le Maroc l'une des conventions de coopération les plus élargies, en allusion au statut avancé accordé au Royaume.
Il a également relevé que cette rencontre, marquée par des discussions «franches et ouvertes» avec la partie marocaine, a notamment porté sur les «relations entre les deux parties et les défis communs concernant l'Afrique et la région MENA».
Le partenariat avec le Maroc bénéficie d'un large soutien au sein de l'UE, a-t-il ajouté, qualifiant le Royaume de «partenaire très constructif» par rapport aux efforts européens pour trouver des «solutions bilatérales» aux questions d’intérêt commun.
Le responsable européen a ajouté que les membres de la commission ont eu des rencontres fructueuses avec des représentants de la société civile, du gouvernement et du Parlement, et envisagent de rencontrer des acteurs économiques à Casablanca.
A rappeler que plus tôt dans la matinée, les membres de la dites Commission se sont entretenus avec le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.
La veille, ils avaient été reçus par le président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, qui avait, en l’occasion, appelé à la révision de la politique de dialogue, mise en place il y a plus de 10 ans et devenue dépassée, notant que le bassin méditerranéen de 2017 n'est plus celui de 2005, compte tenu des grands défis auxquels fait face la région.
Il avait, de même, indiqué que la visite de cette délégation reflète les relations d'amitié, de coopération et d'estime mutuel entre le Maroc et l'Union européenne (UE), relevant que les relations unissant les deux parties sont stratégiques et ne dépendent pas des évolutions conjoncturelles.
Pour sa part, Anders Primdahl Vistisen avait souligné l'importance stratégique qu'accorde l'UE à ses relations avec le Maroc, relevant l'impératif de renforcer le dialogue politique entre les deux parties.
Quant à Cristian Dan Preda, membre du Groupe du Parti populaire européen, il avait indiqué que son groupe préconise le dialogue constructif avec le Maroc, tandis que la présidente de la Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l'Union du Maghreb arabe au Parlement européen, Inés Ayala Sender, avait exprimé sa conviction de la nécessité de réviser la politique du dialogue européen et de l'importance de créer un équilibre dans les relations avec les pays méditerranéens.