Zendaya. Ado star devenue icône touche-à-tout

Droit des générations futures




Amal Essaqr : «Il serait préférable que le doublage des séries télé soit fait par des équipes marocaines»


Propos recueillis par MEHDI OUASSAT
Mercredi 22 Août 2012

Amal Essaqr : «Il serait préférable que le doublage des séries télé soit fait par des équipes marocaines»
Comédienne doublée d’une scénariste, Amal Essaqr est également férue de rallye où elle a bel et bien fait ses preuves, sur le terrain.   

Libé: Peu d’acteurs marocains sont en même temps scénaristes, comme c’est votre cas.

Amal Essaqr: C’est une expérience plutôt élémentaire. J’ai écrit  trois scénarios pour des courts métrages, mais je n’en ai tourné qu’un seul. Je ne me considère donc nullement comme scénariste professionnelle. Il est vrai que j’ai pas mal d’idées, pour d’autres scénarios, mais je compte me faire aider par quelqu’un qui maîtrise parfaitement la langue arabe, pour mieux travailler les dialogues. Mais si un jour je décide de devenir scénariste professionnelle, je suivrai une formation pour cela. D’autant plus que les scénaristes ne courent pas les rues dans notre pays. A cet égard, j’espère que les organisateurs des festivals de cinéma songeront à mettre sur pied des ateliers de formation dans ce domaine.

Vous avez aussi prêté votre voix à d’autres acteurs, dans le cadre du doublage.

 Je suis fière d’avoir été parmi les premières actrices à pratiquer le doublage au Maroc, il y a de cela quatre ou cinq ans. Je me suis lancée dès le début dans des doublages plutôt complexes. L’expérience a été magnifique mais pas du tout aisée. Seulement voilà, j’adore relever les défis. Grâce à Dieu, mes efforts ont été tout à fait fructueux. Ce n’est pas moi qui l’affirme, mais les  gens de la profession qui m’ont accompagnée durant cette expérience.
Cependant, je reste avant tout comédienne. Et je dois faire travailler aussi bien mon corps que ma voix. Mais comme je ne passe pas toute l’année à faire des films, je profite des périodes libres pour pratiquer le doublage, qui reste bien évidemment un art à part entière.
D’autre part, il serait préférable que le doublage des séries télé, qui sont suivies par les Marocains, soit fait par des équipes entièrement marocaines. Il n’y a  aucune raison de  continuer à importer des séries doublées à l’étranger, et tout particulièrement en Syrie ou au Liban, avec tout le respect que je dois aux techniciens de ces deux pays.

Que pensez-vous des séries et des sitcoms marocaines actuellement diffusées par les chaînes nationales ?

Certaines d’entre elles me paraissent bien faites alors que d’autres le sont beaucoup moins. Je constate que le niveau s’améliore, d’une manière générale,  mais le chemin reste encore long pour nous perfectionner davantage. D’autant plus que la concurrence est rude, particulièrement avec les autres chaînes arabes. Ce qui devrait nous amener à décupler nos efforts, pour atteindre le niveau escompté. Et nous avons certainement tous les atouts pour réussir dans ce domaine.

Peu de gens savent que vous êtes également pilote de rallye. Parlez-nous-en.

J’ai découvert mon penchant  pour le rallye tout à fait par hasard. Un jour, la championne de rallye Farida El Ibrahimi m’avait proposé d’être l’invitée d’honneur à une course de rallye. Quand elle a su que je n’ai jamais participé à une course pareille, elle m’a proposé  une place de copilote. Mais c’était mal me connaître. Car j’ai toujours aimé conduire. J’ai donc pris tout naturellement  la place du pilote. Dieu merci, ça a marché et j’ai même été parmi les premiers à cette course. J’ai participé de même au rallye «Elbohayrate», ainsi  qu’au rallye féminin du Sahara.  D’autres occasions se sont présentées par la suite, mais comme j’étais en plein tournage, j’ai dû y renoncer. Il va de soi que mon travail de comédienne passe en premier.

On vous a vue dernièrement au nouveau stade de Tanger en train de soutenir le Raja de Casablanca contre l’équipe de Barcelone. Certains journaux ont même publié à la une votre photo parmi les supporters.

En vérité, je suis allée au stade de Tanger pour accompagner mon fils qui se trouve être à la fois fan du Raja et du Barça. Une fois sur les gradins, je me devais donc de soutenir notre équipe marocaine. Et si c’était le Wydad qui affrontait une équipe étrangère, j’aurais tout naturellement soutenu le Wydad. Quoi de plus naturel au monde que de soutenir une équipe qui défend les couleurs nationales.    


Lu 3156 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.





services