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Alpha Blondy en concert de clôture de Mawazine


Libé
Lundi 6 Mars 2017

Les rythmes africains s'invitent de nouveau sur la scène Bouregreg à Rabat dans le cadre de la 16ème édition du Festival Mawazine rythmes du monde avec le grand chanteur de reggae ivoirien Alpha Blondy en concert de clôture samedi 20 mai, annonce samedi l'Association Maroc Cultures. A l'instar des éditions précédentes, Mawazine restera, encore cette année, fidèle à son amour du continent en mettant à l'honneur les musiques africaines qui vont illuminer, pendant neuf jours, le Maroc et au-delà, indique un communiqué de l'association initiatrice de cet événement. Ainsi, le public du Bouregreg aura rendez-vous, vendredi 12 mai, avec Panache Culture, un groupe qui propose une nouvelle dimension au triptyque roots-rock-reggae avec une combinaison musicale aux sources 100% métissées. 
Alpha Blondy, de son vrai nom Seydou Koné, est né le 1er janvier 1953 à Dimbrokro en Côte d'Ivoire. Il est élevé par sa grand-mère Chérie Coco, qui le choie et s'occupe de lui avec attention. Il est renvoyé du collège en 72 et part finir ses études à Monrovia au Libéria. Il y parle l'anglais qu'il a appris alors qu'il était au collège. Puis il part pour New York poursuivre des études d'anglais. En réalité, cette ville lui permet de découvrir le reggae lors d'un concert des Jamaïcains de Burning Spear en 77. Là, il commence à chanter dans divers groupes avec le projet certain d'enregistrer un disque. C'est presque chose faite quand il rencontre le producteur Clive Hunt. Mais malheureusement, ce dernier le laisse tomber à la dernière minute. Véritablement déprimé, Seydou Koné rentre à Abidjan dans son pays natal. Il vit à ce moment-là une période sombre de sa vie : enfermé dans un hôpital psychiatrique, il y passe deux ans durant lesquels il s'accroche à la musique et ses chansons.
Devenu Alpha Blondy (déviation de "bandit"), il rencontre Fulgence Kassy, producteur de télévision. Celui-ci le fait passer dans son émission "Première chance". A la suite de ça, il enregistre un premier disque "Jah Glory" (1983) avec un titre phare "Brigadier Sabari", chanté en dioula et inspiré par une vraie "opération coup de poing" de la police ivoirienne à laquelle le chanteur a assisté.
Le succès est instantané. Le reggae que l'on croyait jusque-là synonyme de musique jamaïcaine devient très naturellement un élément du paysage musical ivoirien et plus largement africain. Les mômes des bas quartiers d'Abidjan sont les premiers à s'enflammer pour celui qu'on va rapidement surnommer, le "Marley" ivoirien.


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