-
Un Maghreb sans le Maroc. FOUTAISE !
-
Pour l’ONG chilienne, DHSF, le polisario est un “facteur d'instabilité”
-
Abdelouafi Laftit s’entretient à Rabat avec son homologue français
-
Le Maroc et la Belgique, unis par un passé, un présent et un avenir communs
-
L’engagement de SM le Roi en faveur de la coopération Sud-Sud, pilier stratégique de la politique étrangère du Maroc, mis en avant à l’OEA
« Le retour des Marocains de « Daech » est dangereux à plusieurs titres, car il s’agit de personnes ayant été manipulées depuis le début par une machine de propagande terroriste. Ils ont aussi subi des formations sur le maniement d’armes et ont été surtout imprégnés d’une idéologie incitant à la haine et à la discrimination», explique Ahmed Dahmani, chercheur en sciences politiques.
En effet, et après chaque bataille décisive, des dizaines voire des centaines de combattants appartenant à « Daech » tentent de retourner à leurs pays d’origine. L’on rapporte que chacun des combattants disposerait de l’argent nécessaire pour faire le déplacement vers une destination de son choix.
La libération de Moussoul par les forces irakiennes, soutenues par les forces aériennes de la coalition internationale, l’état de siège de la ville de Reqqa, déclarée capitale des sympathisants d’Abou Bakr Al Baghdadi, ainsi que l’annonce quasi-officielle par les leaders de cette organisation terroriste de la mort de leur «cheikh»… autant de facteurs qui poussent actuellement les jihadistes à choisir leurs destinations futures.
A souligner, dans ce contexte, que nombre de pays européens, dont la Hollande et la Belgique, refusent d’accueillir sur leur sol des personnes ayant fait partie de l’organisation terroriste, sur la base de décisions juridiques. La mise en œuvre desdites décisions a été entamée depuis la guerre pour la libération de Mesrata en Libye, quand près de six cent combattants dont certains de nationalités européennes voulaient regagner leurs pays.
Par ailleurs, la presse internationale a indiqué que des rapports émanant des renseignements de plusieurs pays européens appellent à une alerte maximale, mettant en garde contre d’éventuels attentats terroristes qui pourraient être commis dans plusieurs pays, tels que l’Angleterre, la Belgique, l’Italie, l’Espagne ou la France.
Selon les mêmes sources, des cellules dormantes comprenant des éléments non fichés par les services sécuritaires européens seraient dans l’attente de recevoir des ordres de leurs commanditaires en vue de perpétrer des attentats terroristes dans des lieux sensibles sur le plan sécuritaire ou touristique.