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Le réalisateur marocain Ahmed Boulane a démenti avoir retiré son nouveau film de la 16ème édition du Festival national du film de Tanger (FNFT), prévue du 20 au 28 courant, pour la simple raison qu'"il n'est pas encore prêt". "Certains journaux et sites électroniques ont publié des articles qui prétendent qu'après avoir déposé mon film long-métrage "La Isla" pour la compétition à la prochaine édition du Festival national du film de Tanger, j'aurais décidé de le retirer. Cette information que personne n'a cherché à vérifier ni auprès de moi ni auprès du Centre cinématographique marocain est doublement fausse", a précisé le réalisateur dans un communiqué.
"Tout d'abord, les travaux de postproduction de mon film ne sont pas encore terminés" et par conséquent "il est impossible que mon film soit prêt pour le prochain festival. C'est la raison pour laquelle, je n'ai présenté aucune copie de "la Isla" au CCM, et donc, je n'avais rien à retirer", a-t-il encore expliqué.
"Si mon film était prêt, j'aurais été heureux de participer à cette édition de notre festival national et présenter mon nouveau film à mes confrères et mon public et dont je suis très fier", a-t-il conclu.
Ahmed Boulane dont les films ont toujours un côté politique, quoiqu'il refuse d'être qualifié de "politicien", a décidé de revenir, dans « La Isla », sur une affaire qui avait défrayé la chronique, en 2002: l'affaire, ou plutôt la crise de "Jaziret Leila". Ce petit îlot marocain, qui fut l'objet d'une démonstration de force intolérable, de la part du gouvernement Aznar. Dans ce film inspiré de cette crise politique, Ahmed Boulane retrace l'histoire d'un soldat marocain (incarné par Abdallah Ferkouss) qui se retrouve sur cette île, et qui n'a d'autre compagnon que Mamadou, un Subsaharien, miraculeusement rejeté par la mer. En plantant le drapeau marocain, notre vaillant soldat ne peut réaliser l'ampleur de la crise que son geste spontané allait déclencher entre le Maroc et l'Espagne.
"Tout d'abord, les travaux de postproduction de mon film ne sont pas encore terminés" et par conséquent "il est impossible que mon film soit prêt pour le prochain festival. C'est la raison pour laquelle, je n'ai présenté aucune copie de "la Isla" au CCM, et donc, je n'avais rien à retirer", a-t-il encore expliqué.
"Si mon film était prêt, j'aurais été heureux de participer à cette édition de notre festival national et présenter mon nouveau film à mes confrères et mon public et dont je suis très fier", a-t-il conclu.
Ahmed Boulane dont les films ont toujours un côté politique, quoiqu'il refuse d'être qualifié de "politicien", a décidé de revenir, dans « La Isla », sur une affaire qui avait défrayé la chronique, en 2002: l'affaire, ou plutôt la crise de "Jaziret Leila". Ce petit îlot marocain, qui fut l'objet d'une démonstration de force intolérable, de la part du gouvernement Aznar. Dans ce film inspiré de cette crise politique, Ahmed Boulane retrace l'histoire d'un soldat marocain (incarné par Abdallah Ferkouss) qui se retrouve sur cette île, et qui n'a d'autre compagnon que Mamadou, un Subsaharien, miraculeusement rejeté par la mer. En plantant le drapeau marocain, notre vaillant soldat ne peut réaliser l'ampleur de la crise que son geste spontané allait déclencher entre le Maroc et l'Espagne.