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Il faut souligner que le virtuose marocain traîne une réputation peu flatteuse, et s’il est célèbre pour ses arabesques, il est peu connu pour ses relations pacifiées avec ses dirigeants. Néanmoins, il affirme qu’il a enfin effectué sa mue « Je n’ai plus vingt-deux ou vingt-trois ans, j’ai mûri, je n’ai plus de problèmes. Cette réputation, c’est terminé ! Quand j’étais jeune, je n’aimais pas être remplacé ou remplaçant, c’est vrai que je voulais que les choses aillent plus vite que la musique », assure-t-il.
Sa métamorphose, Adel Taârabt aimerait en faire la preuve en Ligue 1, le championnat qui l’a vu débuter à Lens en 2007 « J’ai envie de revenir », argue-t-il dans un premier temps. Et d’ajouter : « J’ai refusé un contrat en Arabie Saoudite de 3 millions d’euros. Et le projet de Nantes me rappelle celui de Lens. Je suis passionné, j’aime le foot, et j’ai hâte de montrer ce que je suis capable de faire techniquement. Je suis comme Hatem Ben Arfa. On ne croyait pas en lui avant qu’il ne vienne à Nice et vous avez vu le résultat ».
Pour le coup, on espère qu’il ne connaîtra pas le même sort. Surtout que ce dernier n’a plus de club, après avoir vécu un calvaire au PSG (moins de 5 matchs en deux saisons). En tout cas, Taârabt se donne les moyens de réussir. « Je fais 78 kg, je n’ai jamais été aussi fit, c’est le poids que j’avais à seize ans », conclut-il. Maintenant, le tout est de savoir si le président des Canaris, Wademar Kita, connu pour être dur en affaires, pourra s’entendre avec le club propriétaire de Taârabt, le Benfica Lisbonne, afin de racheter ses deux dernières années de contrat.