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Cet incident s’est produit dans la localité de Mijek, située dans la zone tampon et faisant partie de la 3ème région militaire du Front qui était auparavant, sous le commandement d’un proche de Mohamed Lamine El Bouhali avant son éviction par Brahim Ghali.
Abdellah Lahbib y dirigeait des exercices militaires destinés à des femmes et des garçons mineurs pour les initier aux maniements des armes. Un bon prétexte pour écarter la piste d’une tentative d’assassinat et camoufler l’affaire en faisant croire à une balle perdue tirée par un débutant.
«L’auteur du tir est un nouveau membre des milices du Polisario», explique la même source. Ce tir suscite des interrogations dans les camps de Tindouf : s’agit-il d’une balle perdue dont l’auteur serait un novice ou d’un attentat visant l’intégrité physique du prétendu «ministre de la Défense?», s’est demandée une source des camps.
La possibilité d’un règlement de comptes n’est nullement pas à écarter, surtout au regard de l’animosité notoire entre Abdellah Lehbib et son prédécesseur à la tête de la soi-disant armée sahraouie, Mohamed Lamine Bouhali.
Ce dernier n’a jamais accepté son éviction du poste de «ministre à la défense» il y a plus d’une année, en février 2016. Une hostilité qu’il voue également au chef du Polisario Brahim Ghali.
Mais si Mohamed Lamine Bouhali continue de faire du grabuge dans les rangs du Polisario, c’est parce qu’il bénéficie toujours du soutien de certains puissants généraux algériens, lesquels tirent profit des dissensions au sein du Front séparatiste pour mieux le contrôler.