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A partir du 1er décembre prochain, l’artiste-peintre Abdelhak Salim dévoile ses récentes œuvres dans le cadre d’une exposition collective prévue à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. Initiée par l’Association «Création et Communication», cette exposition est l’occasion pour le public de découvrir les derniers travaux de cet artiste qui marie bien couleurs chaudes et froides pour un rendu figuratif attrayant.
Son nom : Abdelhak Salim. Son terrain de jeu : la toile. Son mode d’expression : la figuration. Il s’agit d’un plasticien qui, depuis son jeune âge, fredonne la peinture.
Aujourd’hui, ce natif de la région Had Soualem en 1984, est considéré comme l’un des espoirs de l’art contemporain marocain. En témoignent ses travaux récents qu’il expose à partir du 1er décembre à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. «Dans ses œuvres connotatives, il essaie d’immortaliser les moments pittoresques, en mettant en relief la lumière fugace à travers des compositions picturales dynamiques et un traitement chromatique bien recherché, ce qui donne à ses œuvres une dimension visuelle surprenante. Avec certitude et professionnalisme, il met en toile les atmosphères impressionnistes des espaces féeriques, tout en assurant un parallélisme bien étudié entre la couleur délicate et les scènes peintes», indique à ce propos le critique d’art Abddellah Cheikh.
C’est comme si l’artiste ne se suffisait plus de platitude et cherchait à brusquer par le volume, le tissage imposant qui rime avec l’excellence souvent gaie et béate du dire. Il faut dire aussi que le travail du plasticien Abdelhak Salim fait preuve d'exigence et d'honnêteté foncière, mais aussi d'instinct immédiat, de rêve, de poésie et de fantaisie. Et ces aspects s'harmonisent pour s'incarner littéralement dans la matière, le pigment, le trait et la lumière. Pour lui, peindre est une nécessité. Il a choisi ce mode d'expression par sensation. Et surtout par conviction.
Mais il demeure malgré tout un artiste contemporain. Et donc, il ne peut se résoudre à se lover, lui aussi, dans un rassurant discours «peinture-peinture» prônant un sublime retrait. Son œuvre est à la fois une peinture et une critique de celle-ci. Une critique de l'histoire de la peinture et du discours souvent entendu sur celle-ci. Tantôt fasciné par les dessins et formes en transe, tantôt ébloui par le langage fascinant des couleurs et des symboles, Abdelhak Salim révèle une palette diversifiée d’œuvres inspirées de fragments et de symbolisme, plus gestuelles et moins formelles. Cette exposition, en outre, instille un sentiment de proximité à la fois magique, invisible et insoupçonné chez l'observateur. Tout élément s'imbrique dans l'autre en une force d'engrenages parfaitement huilés.
Le bleu outremer ou opalin cohabite avec le rouge bordeaux ou carmin, les gris colorés destinés à meubler le fond ressortent des zones sourdes. Le tout en adéquation avec les plans du devant. Toutefois, la composition chez Abdelhak Salim est considérée comme une mise en scène, mais très sérieuse, si l’on peut dire, où c’est l’occasion pour l’artiste de projeter ses intimes sensations, son moi profond. Et si l'art contemporain a pour désinvolture de se séparer, alors là, il faut bien admettre qu'apparemment ce temps est révolu.
Son nom : Abdelhak Salim. Son terrain de jeu : la toile. Son mode d’expression : la figuration. Il s’agit d’un plasticien qui, depuis son jeune âge, fredonne la peinture.
Aujourd’hui, ce natif de la région Had Soualem en 1984, est considéré comme l’un des espoirs de l’art contemporain marocain. En témoignent ses travaux récents qu’il expose à partir du 1er décembre à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Casablanca. «Dans ses œuvres connotatives, il essaie d’immortaliser les moments pittoresques, en mettant en relief la lumière fugace à travers des compositions picturales dynamiques et un traitement chromatique bien recherché, ce qui donne à ses œuvres une dimension visuelle surprenante. Avec certitude et professionnalisme, il met en toile les atmosphères impressionnistes des espaces féeriques, tout en assurant un parallélisme bien étudié entre la couleur délicate et les scènes peintes», indique à ce propos le critique d’art Abddellah Cheikh.
C’est comme si l’artiste ne se suffisait plus de platitude et cherchait à brusquer par le volume, le tissage imposant qui rime avec l’excellence souvent gaie et béate du dire. Il faut dire aussi que le travail du plasticien Abdelhak Salim fait preuve d'exigence et d'honnêteté foncière, mais aussi d'instinct immédiat, de rêve, de poésie et de fantaisie. Et ces aspects s'harmonisent pour s'incarner littéralement dans la matière, le pigment, le trait et la lumière. Pour lui, peindre est une nécessité. Il a choisi ce mode d'expression par sensation. Et surtout par conviction.
Mais il demeure malgré tout un artiste contemporain. Et donc, il ne peut se résoudre à se lover, lui aussi, dans un rassurant discours «peinture-peinture» prônant un sublime retrait. Son œuvre est à la fois une peinture et une critique de celle-ci. Une critique de l'histoire de la peinture et du discours souvent entendu sur celle-ci. Tantôt fasciné par les dessins et formes en transe, tantôt ébloui par le langage fascinant des couleurs et des symboles, Abdelhak Salim révèle une palette diversifiée d’œuvres inspirées de fragments et de symbolisme, plus gestuelles et moins formelles. Cette exposition, en outre, instille un sentiment de proximité à la fois magique, invisible et insoupçonné chez l'observateur. Tout élément s'imbrique dans l'autre en une force d'engrenages parfaitement huilés.
Le bleu outremer ou opalin cohabite avec le rouge bordeaux ou carmin, les gris colorés destinés à meubler le fond ressortent des zones sourdes. Le tout en adéquation avec les plans du devant. Toutefois, la composition chez Abdelhak Salim est considérée comme une mise en scène, mais très sérieuse, si l’on peut dire, où c’est l’occasion pour l’artiste de projeter ses intimes sensations, son moi profond. Et si l'art contemporain a pour désinvolture de se séparer, alors là, il faut bien admettre qu'apparemment ce temps est révolu.