A qui la faute de la faillite de l''Ecole publique marocaine ?


L’arabisation, la surcharge des classes et programmes, l’absence de matériel didactique mis en cause

Azergui Mohamed
Vendredi 20 Septembre 2013

A qui la faute de la faillite de l''Ecole publique marocaine ?
Libérer l’Ecole c’est achever la plus belle des conquêtes de la révolution (P Bert)  

Déjà en 1989, SM Hassan II avait tiré la sonnette d’alarme suite aux bas résultats du bac. SM Mohamed VI, 24 ans plus tard, le fait encore plus fort pour signifier la faillite de notre Ecole. Bien des organismes internationaux en Education ont fait de même en vain depuis des décennies. Ils ont tous et toujours classé l’Ecole publique marocaine en bas de l’échelle des Ecoles des Nations. Appelons ici de leurs noms, sans ambages et sans ordre certains démons qui habitent notre Ecole.
1) Arabisation à outrance : Depuis 1956 l’Ecole publique, le makhzen, l’Administration, les Médias, et la Cité imposent la langue arabe dans un pays où la majorité de la population n’est pas arabe. Les langues européennes sont diabolisées, le tamazight méprisé, la langue arabe sacralisée à dessein. Mais les professeurs d’arabe affirment que les jeunes en terminales (lycée) ne maîtrisent pas l’arabe. Ils ont subi des milliers d’heures d’enseignements, de conditionnements et de dressages à l’arabe. Les programmes officiels scolaires à contenus culturels et identitaires (littérature, histoire, religion) sont d’obédience Moyen Orientale, sans liens avec notre assise amazighe, et nos racines africaines. En Démocratie ces contenus installent les valeurs universelles de morale d’éthique et de citoyenneté non le refus du non arabo-musulman.
 Les programmes à contenus scientifiques sont similaires de ceux de nos voisins du Nord (Europe). Les buts et les contenus sont d’un niveau élevé, et bien assimilés, ils préparent les élèves au Supérieur. En général à la fin du Lycée les jeunes étudient la science faite et à la Faculté celle qui se fait. Nos manuels scolaires de mathématiques, physiques, de chimie des sciences de la vie et la terre (SVT) et de géographie sont très similaires à ceux d’Europe
(Exemples, plans, démarches, photos, courbes, schémas, figures, données, exercices, terminologie). Les manuels européens contiennent des centaines de termes d’origine latine. Ils ont été forgés avec patience par les savants pour décrire des faits observés, élaborer des trames de concepts et théories. La traduction du discours, des termes scientifiques et la transposition didactique ont été hâtifs.
L’arabisation a été certes, confiée à des enseignants vétérans du Primaire et du Secondaire, toutefois ils n’ont pas eu de formation en étymologie et en linguistique en français, ou en arabe classique. Les musulmans ont contribué à l’essor de la science en se dotant à l’époque de termes arabes adéquats. Mais la pensée, la science et la technique, ont connu un essor sans précédent depuis le Moyen Age. La langue arabe ne contient pas assez de termes scientifiques car les arabes ne font plus la science La traduction ne trouve pas les termes équivalents précis dans les lexiques arabes disponibles. Elle est soi littérale (termes latins transcrits) ou impuissante à trouver des termes précis univoques. Elle impose aux élèves des termes officiels équivoques extraits d’un autre contexte et d’un autre temps (Mots ésotériques, mots sans sens, mots préfabriqués, néologismes confus, mots polysémiques) Par ailleurs il n’y a pas de consensus sur la terminologie scientifique d’un pays arabe à l’autre. La science et la technique avancent à pas de géant, et la traduction en arabe piétine à pas de vieille tortue.
Résultats : L’élève marocain se voit imposer des centaines de termes dont le sens est impénétrable. Ils évoquent dans son esprit des idées éloignées des phénomènes étudiés et des concepts en étude. Le discours scientifique élaboré (écrit ou oral) à partir de ces termes est souvent inextricable L’élève marocain est ainsi induit en erreur par les fausses représentations crées par l’arabisation hâtive. Il est mis devant des obstacles épistémologiques qui entravent la formation de son esprit scientifique. Il lui faut beaucoup de temps et d’esprit critique pour se sortir de ce sombre labyrinthe où il est mis Le pire c’est qu’une fois le bac obtenu il doit oublier tous ces termes enracinés dans sa mémoire. Sans transition il passe d’une langue à une autre complètement différente : Il doit faire ses études supérieures et sa formation professionnelle en français, langue non maitrisée, souvent diabolisée
2 Echec délibéré de l’enseignement du français :  Les langues vivantes sont les outils universels de la technique, de la science, de la finance, des affaires, PME, commerce, communications entre tous Le Maroc est à des milliers de lieux de l’Arabie-Heureuse et à des brassées de nage de l’Europe. L’Economie du Maroc dépend de l’Europe. Des millions de marocains travaillent et vivent en Europe Pourtant l’enseignement des langues européennes dont le français, l’espagnol, l’anglais, est inefficace. Presque tous les élèves des Terminales ne peuvent ni comprendre, parler, lire ou écrire en français. Ils ne peuvent converser en français ou espagnol alors que nos parents (analphabètes) le faisaient bien. Rares sont nos candidats au bac qui lisent sans peine un paragraphe des œuvres au programme Ils ne peuvent profiter de l’INTERNET source inépuisable de documents pédagogique en français, anglais (vidéos, films, schémas, données, courbes, textes, illustrations animées, cours, exercices solutions).
 Communiquer avec les jeunes d’Europe dont leurs cousins pourtant disponibles, leur est impossible. Ils sont incapables de produire un texte simple et intelligible dans la langue de Voltaire et de Molière Ils transcrivent ridiculement l’arabe dialectal en alphabet latin dans leurs messages téléphoniques. Il fut un temps lointain où les élèves marocains réussissaient des dictées ardues au CEP et au Brevet. Aujourd’hui, il est impossible de demander à nos élèves de la classe du bac de jouer une pièce de théâtre de Molière. Ils ne peuvent plus rédiger un récit ou élaborer un essai argumentatif en français (De nos jours ils sont tenus de passer des tests
de langue française pour étudier en France, Canada !).
 Résultats : La majorité des candidats au bac ont de très mauvaises notes en français à l examen régional. Ils ne comprennent pas le texte, ne déchiffrent pas les questions, ne s’expriment pas sur le sujet proposé. Ils remettent des copies presque vides après deux longues heures de calvaire et honte Avoir ici une très basse note en français cela signifie une basse note dans l’examen régional qui compte pour 25% au bac Une basse note à cet examen ( souvent due au français) restreint fort, tout espoir de réussir le bac, et donc de l’avoir avec mention. Par ailleurs l’enseignement Supérieur et la formation technique professionnelle sont en français, en anglais, rarement en arabe.
 Injustice sociale flagrante portée par la masse populaire par obéissance séculaire à l’Etat(Makhzen). Ainsi un bachelier marocain nul ou faible en français ne peut pratiquement pas aller bien loin. Les formations courtes (ISTA, BTS), presque toutes les licences et les grandes Ecoles sont en français. Il se trouve en amphi devant des profs qui parlent un français académique, il ne comprend rien Il ne déchiffre pas les cours polycopiés, il répond à l’examen final en charabia. Il échoue, il abandonne…. Les concours de recrutement dans la Fonction Publique exigent le français pour les meilleurs postes. Dans le Privé le plus petit emploi (aide-comptable, centre d’appels) nécessite des base du français. Que reste t-il au jeune arabisé même diplômé (droit, littérature, études islamiques) : presque RIEN ! Il finit dans le chômage éternel, dépend de la famille, au mieux dans les petits métiers de l’informel  
3) Langue amazighe ignorée : Le Maroc est un pays d’assise surtout amazighe. La langue amazighe est la langue mère d’à peu près tous les marocains. L’arabité a été imposé de force  à tous les marocains. A l’Ecole : matraquage arabiste, prosélytisme islamiste, déni de l’amazighité du pays et son Histoire. La résistance amazighe et la volonté du Roi (Aglid) tentent de lutter contre cette injustice délibérée (discours d’Ajdir, la création de l’IRCAM, l’adoption de tifinagh, officialisation de la langue amazighe). Dans la réalité rien n’a changé car des pieuvres, crocodiles et démons arabistes sont partout dirait-on. Le linguicide délibéré de la langue amazighe continue.
Pour les amazighs l’Ecole du pays n’est pas un lieu d’équité. Ils y sont poussés pendant de longues années à sacrifier leur identité amazighe sur l’autel du défunt panarabisme. Bien qu’elle ait produit des milliers de cadres il n’en reste pas moins que l’Ecole publique marocaine est responsable de la dissimulation de l’Histoire amazighe, du rejet de la culture amazighe et le risque certain de la disparition à jamais de la langue amazighe
4) La surcharge des classes : Il est impossible à n’importe quel enseignant, vétéran ou non de bien faire son devoir de pédagogue dans le contexte actuel des classes surchargées. Au Primaire les élèves, encore enfants, doivent apprendre à lire, écrire (arabe, amazigh, français) et à calculer. Voilà des buts difficiles à atteindre en classes surchargées. Au Collège les élèves sont en pleine maturation mentale et Ils sont dans un cotexte nouveau (plusieurs profs au lieu de 2 maîtres). Il leur faut de l’assistance didactique personnalisée impossible aussi dans des classes surchargées. Les élèves des
Lycées sont des adolescents durs de caractères et pour causes. Ils subissent des transformations en tout (Evolution biologique, physique, psychologique, sociale, morale, éthique). Ils ne se contrôlent pas, ils révoltent contre les parents et la société, se rebellent avec effronterie contre les enseignants.
         Selon les grands pédagogues l’effectif d’une classe gérable ne doit pas dépasser ici 25 élèves Nous avons à affronter nous les enseignants des lycées et en Terminale non 25 élèves mais 50 ados révoltés. Sur une heure d’enseignement au moins 1/3 du temps dans ces conditions est consacré à la gestion. (Indiscipline, chahut, bagarres, invectives, harcèlement, cigarettes, projectiles). Ils font la loi au lycée et en classe. L’enseignant est cependant tenu par un échéancier à transmettre des contenus, faire des contrôles Dans ce contexte l’enseignant transmet avec peine les contenus programmés. Les bons élèves les enregistrent et ils les restituent servilement tels quels lors des contrôles tout en fraudant. Les autres élèves suivent mal le rythme, enregistrent mal ou pas du tout leurs cours dans cette classe-souk Dans les années 60-70 nous avions des terminales à effectif normal Nous avions le temps de bien connaître chacun de nos élèves (leurs lacunes, leurs erreurs, leurs obstacles, leurs représentations et problèmes personnels) Nous avions le temps de les assister et ils avaient le temps d’assimiler. De nos jours au vu de ces classes monstres et de l’horaire surchargé, il est difficile voire impossible aux professeurs du Public d’assurer leur rôle de pédagogues (Ils ne font pas de l’Education, ils font de l’Instruction).
Par ailleurs ils sont habitués à des changements de discours pédagogique officiel à chaque arrivée d’un nouveau patron au MEN. Chaque ministre arrive avec ses conceptions ou celles de son parti politique Dans le contexte de groupe-classe-monstre aucune réforme n’est réalisable et aucune démarche n’est applicable. Tout a été essayé et tout bute contre l’obstacle de classes pléthoriques. Ainsi, dans les années 80-90 la pédagogie par objectif
PPO était à la mode. L’enseignant est tenu d’indiquer les objectifs de son cours comment les réaliser et comment évaluer le degré de réalisation. Tout ceci est rationnel surtout pour l’enseignement des disciplines scientifiques et des langues vivantes. Mais, arrivé devant une classe de 50 élèves de surcroît difficiles, l’enseignant oublie vite sa belle liste d’objectifs… Il n’en a plus qu’un seul, obsessionnel, maintenir l’ordre, transmettre le plus de connaissances.
Par la suite depuis les années 1990-2010 c’est la charte nationale avec l’arrivée de la pédagogie par compétences (PPC). C’est un changement de paradigme pédagogique Là avec la plus belle des volontés mêmes les enseignants vétérans et chevronnés ne peuvent appliquer la PPC dans des classes surchargées. L’enseignant se doit d’aider chacun de ses élèves à construire de nouvelles compétences ou à développer celles déjà existantes Les connaissances certes importantes servent de support. Les compétences générales ou spécifiques demandent beaucoup de temps et de patience pour s’installer ; Elles sont difficiles à évaluer. La PPC est applicable dans les ex-classes de travaux pratiques avec des groupes restreints Là, les élèves ont le matériel didactique nécessaire, ils peuvent dialoguer entre eux et avec l’enseignant qui est disponible.
 Dans les classes surchargées l’enseignant est obsédé par les problèmes de discipline. S’il arrive à transmettre un contenu cohérent malgré le brouhaha ambiant il se considère heureux et il a la bénédiction de l’inspection d’autant plus qu’il travaille sans aucun matériel didactique. Il a des manuels, un tableau noir, la craie, sa voix, c’est tout. Avec des classes à effectif normal les enseignants marocains sont capables d’applique la PPO et la PPC ou toute autre démarche surtout si en plus ils ont du matériel didactique.
 5 )Mascarade de l’enseignement scientifique : Les élèves de nos lycées publics font de l’écologie sans sortir de leurs bidonvilles-prisons Ils n’ont jamais vu l’arganier, l’amandier, le cèdre ni les sols en terrasses ni les sangliers (citoyens protégés du Souss !). Nos élèves font la géologie sans voir des montagnes, des plis ou failles. Ils étudient les roches sans voir le granite,
le basalte, le grès, quartzite, quartz, calcite. Ils font de la biologie et de la physiologie sans expérimenter, ils subissent des heures de cytologie sans microscope ! Les élèves des classes scientifiques de nos lycées font de l’optique sans toucher ou voir une loupe, un microscope, prisme, spectroscope, jeu de miroirs, écran. Ils étudient l’électricité durant des heures sans manipuler un appareil de mesure ou au moins voir leur prof mesurer (ampèremètre, voltmètre, oscilloscope, ohmmètre) Ils n’ont pas vu fonctionner une diode, un transistor une résistance, un condensateur une bobine et les enregistrements sur l’oscilloscope. Ils étudient le magnétisme sans manipuler une simple boussole ou voir fonctionner un tesla-mètre. Ils font la mécanique sans manipulations même simples (tables, poulies, chronomètre, ressort) Les élèves de nos classes scientifiques font de la chimie pendant des années sans toucher à un tube à essai, sans voir un seul acide, une base, un alcool, sans jamais voir ou faire de simples essais de dosage.
 Au temps des NTIC les vidéos bien faites sont disponibles sur internet il suffit d’un PC et son écran. Il fut un temps dans les années 60-70 je m’en souviens encore où nous les enseignants étions obligés de faire des TP en groupes restreints Et pendant la séance dite de cours nous étions tenus de faire des démonstrations pratiques devant nos élèves ou avec leur aide. Si par malchance l’inspecteur arrive et que vous ne faites pas de véritables TP ou une illustration de cours alors, là, vous risquez un très mauvais quart d’heure et surtout un rapport d’inspection qui vous laissera amer pour le restant de la vie. Mais en fait avec le recul on s’aperçoit que les TP, les TD les illustrations de cours d’antan forment l’esprit des élèves Avec l’aide du professeur ils observent et mesurent des phénomènes naturels, émettent des hypothèses, élaborent des graphes à partir des résultats et t établissent des relations mathématiques si possible, proposent des interprétations dans le cadre des théories en vigueur.
 6) Conclusion :  Ce sont ces démons (arabisation, échec de l’enseignement des langues, lingucide amazigh, classes surchargées, manque de matériel didactique) qui poussent les familles mêmes aux ressources bien limitées (dont les enseignants du Public) à envoyer leurs enfants aux
écoles privées. Là, leurs enfants sont dans un environnement agréable, et dans des classes à effectif normal. Ils ne subissent pas le dressage arabisant des profs barbus de corps et des voilées d’esprit. Ils finissent par maîtriser le français, ce qui leur permet de réussir leurs examens, leurs
études supérieures et leur vie professionnelle. Ils ont du matériel didactique et informatique disponible. Ils font des excursions (Ecologie, géologie, géographie, Histoire, Musées, expositions d’arts). Ils manipulent les instruments d’observations et de mesure en Physique, SVT. Ils font les sciences expérimentales non au tableau noir avec craie mais dans des laboratoires avec instruments. Ils développent leurs compétences d’expressions, de raisonnements et leurs acquis sont solides. La plupart des familles supportent cet effort financier durant les études primaires. Mais depuis quelques années elles vont plus loin jusqu’à la fin du collège. Bien des familles préfèrent pour leurs enfants les lycées privés. Là, ils
évitent l’absentéisme des professeurs et l’absence de leurs enfants est immédiatement signalée. Leurs enfants ne sont pas souvent dans la rue donc moins exposés à la drogue et la délinquance.
Témara : Azergui Mohamed Pr universitaire retraité
 
TP : travaux pratique
TD : travaux dirigés
NTIC nouvelles technologies de l’information et de la communication


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1.Posté par ahmed n'drijr le 21/09/2013 13:13 (depuis mobile)
tres etonne! une analyse superficielle de la part d'un professeur universitaire!Accuser des enseignants,accuser la langue arabe,faire l'apogee des etablissements prives...

2.Posté par azergui Mohamed le 23/09/2013 07:36
A Mr N'drijr
Je n'accuse nullement les enseignants ( j'en fais partie depuis 50ans)
Je ne fais pas l'apologie des Ecoles privées Mais faute de mieux les parents les préfèrent
C'est un article de journal et non de revue spécialisée (sociologie, pédagogie ...)
Par contre je maintiens que la faillite chronique de l'Ecole publique est dû
1)l'arabisation faite pour des raisons politiques et non pédagogique (anéantir le tamazight)
2) surcharge des classes (l'Etat a les moyens d'agrandir les établissemnts ou en construire)
3) mpossiblité d'enseigner la Physique, la chimie, les SVT sans les travaux pratiques.

3.Posté par Produit de l''''école publisque Marocaine le 25/09/2013 22:56 (depuis mobile)
Mr. on voit clairement votre haine dans l''''anayse que vius faites. SVP faites disparaitre votre propre personne d''''un tel diagnostisque qui doit etre constructeur. une fois disparu revenez avec une analyse objective. cdt

4.Posté par naoufal le 27/09/2013 22:49
Si j'adhère totalement à l'inventaire des maux de notre école tel qu'il est établi par l'auteur de l'article -dont je salue au passage la véhémence intellectuelle et le souci d'exhaustivité- je ne partage pas entièrement son analyse tranchée quant à l'explication de la faillite de l'école marocaine publique ou privée. Il me semble en effet que l'échec de nos politiques éducatives ne proviendrait pas systématiquement de la mauvaise foi et de l'absence de volonté politique: il existe un facteur déterminant dans ces échecs dont on parle trop peu, à savoir l'incompétence verticale de bien de nos décideurs qui sont tellement imbus de leur suffisance qu'ils ne se donnent même pas la peine de réfléchir -si ce mot a encore un sens chez eux- avant de prendre telle ou telle décision dont les répercussions n'engagent pas dans tous les cas leur progéniture.

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