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Le réalisateur Said Khallaf a présenté à travers son long-métrage "A mile in my shoes", projeté dans le cadre de la compétition officielle de la 17ème édition du Festival national du film de Tanger (FNF), un drame social qui reflète la structure psychologique des enfants de la rue, leurs souffrances et leur marginalisation de la société.
Le thriller psychologique raconte l'histoire d'un enfant qui a toujours vécu dans la misère et la souffrance avant de décider de se venger d'une société où la faiblesse de l'individu conduit à sa marginalisation.Depuis son plus jeune âge, Saïd a vu des souffrances de toutes les couleurs. Dans la famille, c'est son beau-père qui l'agresse comme il agresse sa maman et sa sœur et dans la rue, ce sont les voyous qui veulent abuser de lui sexuellement et profiter de lui pour leur rapporter de l'argent. Apprenti chez des artisans, Saïd a été victime d'une tentative de viol de la part de ses employeurs. A la prison aussi, Saïd n'échappe pas à cette malchance qui le poursuit partout. Le point marquant dans son histoire, c'est qu'il s'est toujours trouvé dans des situations de défense, à la recherche d'une reconnaissance même minime de la part des autres, à la recherche d'un sentiment de sécurité au sein de la société. Tout cela a généré en lui une certaine violence, et une terrible envie de vengeance.
Le rôle principal est tenu avec maestria par le talentueux Amine Ennaji, accompagné dans l'interprétation du film des artistes Noufissa Benchida, Rawia, Zohra Nojoum, Abdellah Ajil, Mohamed Ayad, Sanae Bahaj et Meryam Bakouche. A cela s'ajoute la musique du long-métrage, donnée par l'artiste Mohamed Oussama, qui a été l'un des points forts du film. Le film a été bien accueilli par un public assoiffé d'un cinéma qui aborde des questions sociétales, en pointant du doigt les fragilités sociales et la marginalisation de cette frange de la société et l'espoir en un futur meilleur, grâce aux valeurs d'amour, d'amitié et de respect, qui résistent aux changements sociaux. Au total, quatorze longs métrages et autant de courts métrages seront en compétition officielle, lors de cette édition, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le Centre cinématographique marocain (CCM).
Le thriller psychologique raconte l'histoire d'un enfant qui a toujours vécu dans la misère et la souffrance avant de décider de se venger d'une société où la faiblesse de l'individu conduit à sa marginalisation.Depuis son plus jeune âge, Saïd a vu des souffrances de toutes les couleurs. Dans la famille, c'est son beau-père qui l'agresse comme il agresse sa maman et sa sœur et dans la rue, ce sont les voyous qui veulent abuser de lui sexuellement et profiter de lui pour leur rapporter de l'argent. Apprenti chez des artisans, Saïd a été victime d'une tentative de viol de la part de ses employeurs. A la prison aussi, Saïd n'échappe pas à cette malchance qui le poursuit partout. Le point marquant dans son histoire, c'est qu'il s'est toujours trouvé dans des situations de défense, à la recherche d'une reconnaissance même minime de la part des autres, à la recherche d'un sentiment de sécurité au sein de la société. Tout cela a généré en lui une certaine violence, et une terrible envie de vengeance.
Le rôle principal est tenu avec maestria par le talentueux Amine Ennaji, accompagné dans l'interprétation du film des artistes Noufissa Benchida, Rawia, Zohra Nojoum, Abdellah Ajil, Mohamed Ayad, Sanae Bahaj et Meryam Bakouche. A cela s'ajoute la musique du long-métrage, donnée par l'artiste Mohamed Oussama, qui a été l'un des points forts du film. Le film a été bien accueilli par un public assoiffé d'un cinéma qui aborde des questions sociétales, en pointant du doigt les fragilités sociales et la marginalisation de cette frange de la société et l'espoir en un futur meilleur, grâce aux valeurs d'amour, d'amitié et de respect, qui résistent aux changements sociaux. Au total, quatorze longs métrages et autant de courts métrages seront en compétition officielle, lors de cette édition, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, par le Centre cinématographique marocain (CCM).