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Cette motion est adressée par Ali Bongo Ondimba, président de la République Gabonaise, au nom du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, du Cap Vert, du Comores, du Congo, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de l’Erythrée, du Gabon, de la Gambie, du Ghana, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de la Guinée-Equatoriale, du Libéria, de la Libye, de la République Centrafricaine, de la République Démocratique du Congo, de Sao Tomé, du Sénégal, du Seychelles, de Sierra Leone, de la Somalie, du Soudan, de Swaziland, du Togo, de la Zambie.
Les chefs de ces 28 Etats ont exprimé leur regret de « l’absence du Royaume du Maroc des instances de l’Union africaine, et conscients des circonstances particulières dans lesquelles la «république arabe sahraouie démocratique» a été admise à l’Organisation de l’Unité africaine ». Ils ont également accueilli «très favorablement » la teneur du message historique adressé par S.M le Roi Mohammed VI, au 27ème Sommet de l’UA, et « la décision du Maroc, membre fondateur de l’OUA et dont la contribution active à la stabilité et au développement du continent est largement reconnue, d’intégrer l’Union africaine et entendent œuvrer pour que ce retour légitime soit effectif dans les meilleurs délais ».
Pour ce faire, ces pays ont décidé «d’agir en vue de la suspension, prochaine, de la «république arabe sahraouie démocratique» des activités de l’Union africaine, et de tous ses organes, afin de permettre à l’UA de jouer un rôle constructif et de contribuer positivement, aux efforts de l’ONU, pour un dénouement définitif du différend régional sur le Sahara ».
Le président sénégalais, Macky Sall, a expliqué dans un entretien avec «Jeune Afrique» que «cette motion demande que la RASD soit suspendue de l’UA en attendant que l’ONU règle le problème devant le Conseil de sécurité. C’est une demande qui est en rapport avec le droit international. Dès lors que la RASD n’a pas été reconnue par les Nations unies et d’autres organisations internationales, il aurait été plus juste d’attendre qu’un référendum d’autodétermination ait lieu, par exemple, pour ensuite se prononcer au niveau continental ».