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Célébration du 77ème anniversaire de la visite historique de feu SM Mohammed V à Tanger
Sur le terrain, aucun signal allant dans le sens des réformes qu’attendaient les différentes couches sociales dont les jeunes. Ces derniers ont voulu à travers ce Mouvement des plus légitimes protester contre une situation qui les entraîne vers l’abîme alors qu’ils aspirent, diplômes en main, à des lendemains meilleurs.
Depuis l’avènement du Mouvement du 20 Février, l’Union socialiste des forces populaires a défendu cette cause juste initiée par une jeunesse marocaine décidée, plus que jamais, à ne pas subir le joug d’une classe politique qui n’accorde aucun intérêt à ses doléances. Une jeunesse qui réclamait une série de réformes dans divers domaines : l’instauration d’une vraie démocratie, l’application des principes de la bonne gouvernance dans les affaires publiques, la reconnaissance du pluralisme social et identitaire de la société marocaine, l’élargissement de l’accès de la population à la santé, l’éducation et l’emploi.
Cinq ans après la naissance du Mouvement du 20 Février, intervenu dans le sillage du Printemps arabe, la Jeunesse ittihadie, fidèle à sa ligne de conduite, a saisi la dernière réunion de ses secrétaires de sections, tenue le 13 de ce mois au siège du parti à Rabat, pour lancer un appel. Lequel est destiné «à l’ensemble des militantes et militants de la Chabiba en vue d’adhérer concrètement à toutes les formes de militantisme et aux mouvements de protestation contre les atteintes aux acquis du peuple marocain, ainsi qu’à la participation effective à la résurgence du Mouvement du 20 Février qui a réitéré la revendication des valeurs que nous avons constamment soutenues, et ce en vue de leur concrétisation».
Bref, pour commémorer le cinquième anniversaire du Mouvement du 20 Février, un sit-in sera organisé ce samedi à partir de 18 heures à la Place Maréchal à Casablanca.
Toujours à Casablanca, une rencontre, prévue également aujourd’hui samedi à 17 heures au Centre Bensaîd Aït Idder, où il sera question de débattre de la possibilité de créer un espace de dialogue des forces de la gauche.
Des manifestations faites pour rappeler le chemin déjà parcouru et la volonté de continuer la lutte.