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1.200 demandes de régularisation de migrants déposées auprès de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima


Samedi 7 Janvier 2017

1.200 demandes de régularisation de migrants en situation irrégulière ont été déposées auprès des bureaux des étrangers des préfectures de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima depuis le lancement, le 15 décembre, de la 2ème phase de cette opération. Lancée au niveau national conformément aux très Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, cette initiative a pour objectif de faciliter l'intégration des ressortissants étrangers en situation irrégulière, notamment les migrants issus de l'Afrique subsaharienne, dans le pays d'accueil.
Sur les 1.200 demandes enregistrées au niveau de la région du Nord, la préfecture de Tanger-Assilah se taille la part du lion, avec un total de 1.100 demandes déposées jusqu'ici. Par nationalité, les Sénégalais viennent largement en tête avec plus de 80 demandes, suivis des Maliens et des Camerounais, d'une vingtaine d'immigrés syriens, outre des ressortissants d'autres pays.
La préfecture de la province de Tétouan arrive ensuite en deuxième position avec plus de 40 demandes, réparties entre différentes nationalités, dont 37% de Sénégalais, 12% de Camerounais et 4% de Syriens. A la préfecture de Larache, au moins 36 demandes de régularisation ont été déposées jusqu'à présent auprès du bureau des étrangers, en majorité de la part d'immigrés syriens, outre les ressortissants d'autres pays, notamment nigériens, camerounais et sénégalais.
La préfecture de la province d'Al Hoceima a fait état, quant à elle, de 9 demandes, dont 8 de la part de ressortissants syriens, alors que la préfecture de Ouazzane a reçu une dizaine de dossiers. De leur côté, les préfectures de Fahs-Anjra et de Chefchoauen, constituées principalement de communes rurales, n'ont enregistré, jusqu'à ce jour, aucune demande.
Les commissions préfectorales et provinciales chargées de l'examen des demandes de migrants postulants sont composées des représentants des autorités locales et des Associations de la société civile, dans le cadre d'une approche participative.
Une commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’Homme, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales.


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