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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
« On attend depuis des mois que ce département tienne ses engagements. Les transporteurs ayant rempli les conditions requises ont procédé à la casse de leurs véhicules, certains d’entre eux se trouvent maintenant condamnés au chômage, privés qu’ils ont été de leur outil de travail. Le ministère a ainsi conduit à la faillite de nombreuses PME de transport», a souligné Abdellah Hamouchi dans une déclaration à Libé. Selon lui, plus de 400 entreprises casablancaises sont concernées par ce problème.
Entrés en contact avec l’ancien patron de la Direction du transport, celui-ci leur avait signifié qu’il allait trouver une issue à leur problème dans les 10 jours. Le nouveau directeur leur a également tenu le même discours mais ces derniers n’ont toujours pas reçu leur prime à la casse (140.000 DH). Ils se sont, par la suite, dirigés vers le ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique que dirige Abdelaziz Rebbah. En vain.
Exacerbés par ces atermoiements, les transporteurs lésés ont observé un sit-in le mercredi 25 février devant le siège du ministère du Transport. « Si les responsables ne règlent pas ce problème dans les plus brefs délais, nous serons contraints de déposer plainte auprès du procureur du Roi pour défendre nos droits», a affirmé Abdellah Hamouchi.
Pour rappel, l’article 8 de la loi de Finances 2014 avait institué « pour la période allant du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2016, une prime de renouvellement des véhicules routiers de marchandises pour compte d’autrui et des véhicules de transport public en commun de personnes dans le milieu rural et une prime à la casse des véhicules à moteur de transport routier de marchandises pour compte d’autrui ».
Les véhicules concernés par cette opération devaient, entre autres, avoir servi durant 15 ans au moins à la date du dépôt de la demande de casse du véhicule, avoir un poids total en charge autorisé égal ou supérieur à 8 tonnes, avoir été en activité durant une période minimale de 3 mois sans interruption au cours des 12 derniers mois précédant la date du dépôt, et appartenir, avant le 1er juin 2012, aux transporteurs ayant demandé de bénéficier de cette prime.
A signaler également que les six syndicats de transport routier interurbain sont déterminés à organiser une grève de 72 heures à partir du lundi 2 mars 2015 et une marche d’autocars vers Rabat si le ministère de Boulif ne procède pas à la mise en œuvre de l’accord signé entre ces syndicats et le wali de Casablanca, Khalid Safir. « La balle est maintenant dans le camp de Boulif », nous a déclaré à ce propos Youness Boulaq, secrétaire général du Syndicat national des petits et moyens investisseurs du transport routier de voyageurs.
Au début de la semaine qui s’achève, les six syndicats ont organisé un sit-in devant le siège du ministère du Transport à Rabat.